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Sabina Spielrein fascine !

Jean-Pierre Robert met en perspective les éléments connus de la biographie de Sabina Spielrein et propose l’hypothèse d’un difficile changement de cap. Les forces de destructions, que Sabina Spielrein a si bien décrites en 1912 et qu’elle n’a cessé de combattre, auront malheureusement le dernier mot.

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Une trajectoire de vie qui ne laisse pas indifférent

La trajectoire de vie de Sabina Spielrein ne laisse pas indifférent. De nombreux livres, pièces de théâtre, documentaires, essais, films et conférences lui sont consacrés. Quelques titres donnent un aperçu de ce foisonnement :

  • Sabina Spielrein, entre Freud et Jung
  • Sabina « la Juive » de Carl Jung
  • Un amour presque cruel pour la science
  • La vie dérobée de Sabina Spielrein
  • Une méthode des plus dangereuses
  • Parole et guérison
  • L’âme en jeu

Le cinéaste canadien David Chronenberg a mobilisé 20 M$ pour son film A Dangerous Method. Sabine Richebächer et Élisabeth Márton y ont chacune consacré sept années de leur vie. Elles ont visité plusieurs pays d’Europe, la première pour rédiger la biographie la plus complète et la mieux documentée [Sabina Spielrein en allemand, non traduite en français], la seconde pour réaliser Mon nom était Sabina Spielrein, le documentaire le plus fidèle.

On ne compte plus le nombre d’écrits d’auteurs freudiens ou jungiens, souvent antagonistes, parfois convergents, ni le nombre d’écrivains ou de journalistes qui ont largement romancé la vie de Sabina Spielrein.

La vie de Sabina Spielrein

Durant la première moitié du XXe siècle, l’Europe est profondément secouée par des événements où l’individu est écrasé, broyé, tué, et où le Mal règne en maître. C’est dans cette période si douloureuse que s’inscrit la trajectoire de vie de Sabina Spielrein.

Elle est née en 1885 dans une famille juive à Rostov-sur-le-Don, en Russie. Issue d’une famille fortunée et élève brillante, elle est internée à l’âge de 18 ans à l’hôpital psychiatrique de Zurich, le Burghölzli. Comme pour beaucoup de femmes à son époque, le diagnostic est l’hystérie. La mort de sa petite sœur Emilia, en 1901, semble être à l’origine de l’aggravation de son état de santé.

Ses médecins, Eugen Bleuler et Carl Gustav Jung, facilitent sa guérison, et quelques mois plus tard, elle entreprend des études de médecine à Zurich. Durant ces années d’étude (1905-1911), une liaison amoureuse se noue entre elle et C.G. Jung, menant à un imbroglio dans lequel Sigmund Freud intervient à son tour. Sabina Spielrein partage une profonde empathie pour les travaux de Jung et de Freud. Elle contribue, aux côtés de ces deux figures, à l’essor de la psychanalyse naissante, faisant preuve d’une grande originalité.

En 1912, elle se marie avec Pavel Scheftel, médecin généraliste et vétérinaire, également juif, né comme elle à Rostov-sur-le-Don. Ils s’installent à Berlin, où ils accueillent leur première fille, Renata, l’année suivante.

Au début de la Première Guerre mondiale, ils parviennent à quitter l’Allemagne pour se réfugier en Suisse. Son mari rejoint les troupes russes dès 1915, laissant Sabina Spielrein et sa fille bloquées en Suisse romande tout au long de la Grande Guerre. Pendant cette période, elle affronte de grandes difficultés pour se nourrir et se loger, sa fille étant souvent malade.

En 1922, sa mère Eva meurt brutalement à Rostov-sur-le-Don. L’année suivante, Sabina Spielrein quitte la Suisse et retourne vivre en Russie, où elle occupe un poste de direction à l’Institut psychanalytique d’État de Moscou.

En 1924, elle regagne sa ville natale, Rostov-sur-le-Don, où elle s’établit définitivement. Cette année-là, après une interruption de sept ans, elle reprend sa vie de couple avec son mari, et ils ont une deuxième fille, Eva, en 1926. Pendant leur séparation, son mari avait noué une relation avec Olga Snitkowa, avec qui il a eu une fille, Nina.

Les trois frères de Sabina Spielrein, Isaak, Jascha et Emil, éminents scientifiques, sont victimes des purges staliniennes et sont exécutés en 1937/1938. Pendant cette même période, son mari meurt d’une crise cardiaque, et son père Nikolai meurt de chagrin à la suite de ces épreuves.

Seule avec ses filles, Sabina Spielrein noue des liens avec Olga et sa fille Nina, demi-sœur de ses propres filles. Dans ces temps particulièrement difficiles, les deux femmes se soutiennent mutuellement et se promettent assistance. En juillet 1942, Sabina Spielrein et ses deux filles trouvent la mort dans des conditions atroces, exécutées par les troupes nazies, comme tous les autres Juifs de Rostov-sur-le-Don.

En 1977, une partie de ses journaux intimes et de sa correspondance est découverte dans les sous-sols de l’Université de Genève, siège dans les années 1920 de l’Institut de Psychologie Jean Jacques Rousseau, lieu où elle a enseigné et conduit des analyses et des supervisions.

Tous les ingrédients sont réunis

Ce qui saute aux yeux, c’est que tous les ingrédients sont réunis pour alimenter de multiples scénarios :

  • la découverte de journaux secrets,
  • une guérison « éclair »,
  • sa liaison secrète avec Jung,
  • le conflit entre Freud et Jung,
  • une vie de misère durant la Grande Guerre,
  • prisonnière du système soviétique,
  • exécutée avec ses deux filles par les nazis.

Son statut de victime domine largement tous les récits. Elle se trouve souvent au mauvais endroit au mauvais moment, ce qui fait d’elle une victime incontestable.

Sabina Spielrein a joué un rôle de premier plan

Elle a joué un rôle important dans l’élaboration des concepts de la psychologie jungienne, notamment l’anima, et a permis à Freud d’élargir son œuvre et son concept de la pulsion de mort. C’est une chercheuse pionnière dans plusieurs domaines, en particulier dans la psychologie de l’enfant et de la femme. Ses travaux sur l’enfance ont été repris par Anna Freud, Jean Piaget, Mélanie Klein, Donald W. Winnicot, pour ne citer que les principaux.

Elle doit sa notoriété actuelle à la découverte de ses journaux. Avant cette date elle avait été complètement passée sous silence, son nom ne figurant que dans quelques rares notes de bas de page. Ce passage par l’oubli, qu’il soit volontaire ou non, est malheureusement fréquent.

L’essentiel est que, sur le moment, Sabina Spielrein a été reconnue par l’ensemble des personnes qui l’ont côtoyée et qui se sont largement appuyées sur son travail de recherche.

Elle a assuré la promotion de la psychanalyse dans son pays d’origine, la Russie, où elle a dû mener de rudes combats. En effet, ses travaux ne cadraient pas avec les attendus d’un communisme tout orienté vers la création d’un homme nouveau obéissant aux objectifs du parti.

Quelle est la véritable personnalité de Sabina Spielrein ?

Il est difficile de cerner la véritable personnalité de Sabina Spielrein. Le plus souvent elle est décrite comme un « objet ». Au cœur d’un conflit qui oppose Freud et Jung elle figure comme une des « pièces maîtresses » de la psychanalyse naissante. Première femme en 1911 à être admise dans le cercle très fermé de la Société viennoise de psychanalyse, elle est décrite comme le parfait exemple de l’émergence des femmes dans un monde typiquement masculin.

Qui est-elle dans sa profondeur ? À quel moment son développement intérieur a-t-il été contrarié, entravé ? Son passage à l’hôpital zurichois et son journal nous livrent quelques pistes. À partir de 1911, son titre de médecin en poche, sa persona gagne en assurance et masque en grande partie sa réalité intérieure.

De nombreuses questions peuvent être soulevées :

  • Quels éléments l’ont conduite à faire de « mauvais » choix ?
  • Pourquoi quitter la Suisse et se jeter « dans la gueule du loup », la Russie soviétique ?
  • Était-il impossible pour elle de s’intégrer au sein de la société suisse ?
  • Pourquoi a-t-elle laissé derrière elle des documents aussi précieux et personnels ? Avait-elle l’intention de revenir à Genève ?

Le type psychologique de Sabina Spielrein

Pour tenter de répondre à ces questions, il est utile de s’appuyer sur Les types psychologiques définis par Jung. Marie-Louise von Franz, dans son livre Psychothérapie, a repris ce thème et a mis l’accent sur la fonction dite « inférieure ».

Elle reprend les explications de Jung, les complète et confirme qu’il est très difficile de dresser la typologie d’une personne. L’exercice est encore plus complexe lorsqu’il s’agit de définir sa propre typologie. De plus, au cours de la vie, ces éléments peuvent évoluer, à l’exception de l’attitude principale (extraversion ou introversion). Sabina Spielrein est assurément une personne très introvertie, dotée d’une grande sensibilité.

Il est difficile de déterminer la fonction principale de Sabina Spielrein. L’intuition est très présente chez elle, comme en témoignent les idées nouvelles qui nourrissent sa riche créativité. Sa pensée est très structurée, ce que confirment ses écrits. Son sentiment est également très présent, sous-jacent à toutes ses actions.

Sa sensation, extravertie (de pôle opposé), semble être la moins développée de toutes ses fonctions. Largement inconsciente, elle agit de l’intérieur et, non reconnue, l’entraîne vers des chemins difficiles.

Sabina Spielrein indique en 1912, dans son article La destruction comme cause du devenir :

« L’affirmation selon laquelle nous ne vivons absolument rien, du point de vue psychique, dans l’instant présent, peut paraître paradoxale, elle n’en est pas moins vraie. » Entre Freud et Jung p. 216

Cette riche observation aurait difficilement émergé dans l’esprit d’une personne pour qui la sensation est la fonction principale.

Marie-Louise von Franz nous offre une méthode pratique pour identifier son propre type et suggère comment repérer sa fonction inférieure en se posant les questions suivantes :

« Quelle est la plus grande croix pour moi ? Où ma souffrance est-elle la plus grande ? Où est-ce que je me cogne toujours la tête contre l’obstacle et souffre l’enfer ? » Psychothérapie  p. 47

Le séjour en suisse romande de Sabina Spielrein

La plus grande épreuve pour Sabina Spielrein semble être liée aux difficultés qu’elle rencontre dans son adaptation au monde extérieur. Elle écrit également à C.G. Jung le 6 janvier 1918 :

« Je vis tellement plongée dans l’idéal, que je ne considère les désagréments de la vie réelle, comme la faim, le froid (jusqu’à 7° dans ma chambre), le sommeil (par suite du manque de temps), que d’un œil humoristique. […] J’ai toujours été ainsi, je le suis restée. Je vois combien je suis différente des gens « normaux », et je me dis que cela « doit » signifier quelque chose. » Entre Freud et Jung p. 304

Sabina Spielrein, dans un courrier adressé à Jung à la fin du même mois, évoque ce moment où elle a voulu se rendre au Conservatoire pour présenter une de ses compositions musicales. Elle se perd en chemin, se trompe d’école, rencontre son futur professeur et termine en disant « Pendant plusieurs mois, je fus convaincue d’être au Conservatoire, tant je vivais à l’écart du monde. » Entre Freud et Jung p. 318

Elle écrit également dans les années 1920 à Pierre Bovet, directeur de l’Institut Jean-Jacques Rousseau, où elle travaille :

« Les gens qui savent comment gagner de l’argent sont beaucoup plus estimés dans ce monde et ils ont le droit de vivre avec leurs enfants. Malheureusement je ne sais pas me changer. Vous n’allez pas nous laisser mourir comme cela » (Le Coq-Héron, p. 25)

Lors de son long séjour en Suisse romande, Sabina Spielrein, « surqualifiée » (médecin, psychanalyste, multilingue), a du mal à obtenir un poste suffisamment rémunéré pour subvenir aux besoins élémentaires de sa fille et d’elle-même.

Charles Baudouin et ses carnets de route

Durant cette même période, Charles Baudouin avait quitté la France pour rejoindre la Suisse en 1915, où il s’est installé définitivement et a rédigé ses Carnets de route (1915-1919), dont nous disposons aujourd’hui.  Il décrit comment, très rapidement, il a noué des relations avec des personnalités telles que Carl Spitteler, Romain Rolland, Stephan Zweig, Édouard Claparède, Auguste Forel, etc.

Il intègre l’Institut Jean-Jacques Rousseau et, dès l’automne 1915, ouvre des séances collectives de suggestion. Quelques mois plus tard, il indique « ma dernière consultation, en mars [1916], réunissait soixante personnes : une invasion » p. 98. C’est à partir de là que commence son brillant parcours de psychanalyste.

Cet ouvrage montre également comment la Suisse, durant la Grande Guerre, a accueilli « un grand nombre d’étrangers, qu’ils soient réformés de l’armée, réfugiés, déserteurs, pacifistes ou révolutionnaires ». p. 11

Charles Baudouin a une fonction sensation très développée, comme en témoigne ses récits de voyage, ce qui le distingue de Sabina Spielrein. De plus, en tant qu’homme, il était plus facile pour lui de nouer des relations, surtout au début du 20e siècle. L’un de ses étudiants, un Russe émigré, lui confie en 1915 :

« qu’il souffre à Genève de son isolement. Les Genevois vivent sur leur quant-à-soi ; ils sont aux antipodes du caractère russe ; ils ne fraternisent pas ; ils sont réservés à l’extrême, et attendent qu’on le soit comme eux. » p. 49

Le retour dans sa Russie natale

Le retour de Sabina Spielrein en Russie suscite des questions. Les journaux de l’époque, comme La Tribune de Genève, relatent largement la situation précaire et dangereuse de la Russie depuis la prise de pouvoir des soviets. Les biens de son père, Nikolai Spielrein, ont été confisqués et ses revenus ont drastiquement chuté.

Alors qu’elle s’en était largement ouverte, l’entourage professionnel de Sabina à Genève, Vienne ou Berlin a mal mesuré l’urgence de sa situation. Ont-ils été éblouis par la clarté de sa pensée et la profondeur de sa personnalité, au point de ne pas percevoir sa zone de vulnérabilité ? Sabina Spielrein prend alors la décision de retourner à Moscou. Vivre à Moscou et retrouver son pays natal lui semble préférable à rester à Genève.

De tragédie en tragédie, elle et ses deux filles finiront par être tuées par les troupes nazies. Là aussi, elle évalue mal le péril qui les guette alors qu’elle dispose de solutions de repli. Elle estime que le peuple allemand ne peut commettre des actes tels qu’on les décrivait, en raison de leur culture pour laquelle elle avait une grande admiration. Il est vrai que les rumeurs qui circulaient dépassaient l’entendement ! Le comportement de Staline, qui avait massacré ses trois frères et bien d’autres personnes, aurait dû lui mettre « la puce à l’oreille ».

Victime des autres et victime d’elle-même

Sa forte introversion, sa grande intuition, sa pensée différenciée et son sentiment étaient tous au service des autres, avec une attention particulière pour l’enfant et la femme. À l’opposé, le monde extérieur semblait pour elle plus « virtuel », plus lointain, plus flou.

Selon les types psychologiques de Jung, lorsque la fonction principale et les deux fonctions auxiliaires sont très développées, la quatrième, dite « fonction inférieure », mène sa propre vie si on ne le lui porte pas une attention suffisante. Elle subit l’impérialisme des autres fonctions, et se défend du mieux qu’elle peut, entravant l’individu, s’infiltrant dans les moindres interstices et parfois l’envoyant directement « dans le mur ». Ce fut le cas pour Sabina Spielrein.

Elle a certes été victime du milieu dans lequel elle est née, de relations dans lesquelles elle s’est beaucoup investie et du collectif particulièrement malveillant dans lequel elle a évolué. Mais elle a aussi été la victime d’elle-même, de forces inconscientes qui n’ont pas trouvé à s’exprimer positivement dans sa vie.

Le destin de Sabina Spielrein

Elle a vu juste en 1912 lorsqu’elle a découvert l’envers du décor, l’existence d’une pulsion de destruction paradoxale. Elle était elle-même concernée par ce sujet, celui du Mal qui dépasse l’individu.

Son évolution intérieure semble s’être brusquement arrêtée dans les années où sa relation avec Jung prend fin et où elle obtient son titre de médecin. Dès lors, toutes ses qualités sont mobilisées au service de la recherche et de la psychanalyse. Son travail révèle sa grande capacité à entrer en contact avec l’autre, mais uniquement sur un plan intérieur.

Jung se présente comme un contre-exemple lorsqu’il se confronte à son inconscient en 1913. Quelques années plus tard, cette confrontation révèlera son importance car elle fournira les panneaux indicateurs pour le cheminement de chacun de nous.

La fin de la relation amoureuse de Sabina Spielrein et C.G. Jung a été brutale. Leurs échanges, qui auraient pu se poursuivre dans la vie quotidienne, se sont limités pendant une dizaine d’années à un échange épistolaire.

A partir de 1918, les derniers courriers révèlent la justesse des questionnements de Sabina Spielrein et témoignent de sa grande intelligence. Ces interrogations n’ont, à mon sens, pas reçu l’écho qu’elles méritaient de la part de Jung.

On peut également constater que Sabina Spielrein avait une compréhension claire des tenants et aboutissants de la psychanalyse et possédait une connaissance particulièrement fine des travaux de Freud et de Jung.

En filigrane, ses propos laissent voir qu’elle a joué un rôle significatif dans la découverte par Jung, un peu plus tardive, de la fonction intuition.

Si, comme l’a fait Jung, Sabina Spielrein avait su et avait pu s’adresser à son inconscient, elle aurait découvert dans l’ombre la part du Mal, mais aussi de véritables trésors. Sa religiosité, qui n’a pas dépassé le cap de l’enfance et son intérêt pour la musique auraient pris leur juste place dans sa vie.

Dans l’un de ses anciens rêves « son père ou bien son grand-père, lui imposait ses mains, la bénissant en lui disant : Il t’est échu une grande destinée, mon enfant » Entre Freud et Jung p. 320. Elle était bien sur la trajectoire d’une grande destinée. Elle était aussi en avance sur son temps et la psychologie lui doit beaucoup.

Ses dernières années sont véritablement tragiques, ce qui contribue grandement à la fascination que Sabina Spielrein exerce !

Gardons en mémoire que les hypothèses ci-dessus visent principalement à éclairer non seulement la vie de Sabina Spielrein mais aussi la situation de celles et de ceux qui, aujourd’hui, traversent des parcours de vie similaires.

Septembre 2024

Cet article, actualisé, a été publié initialement dans la Revue des deux tours de l’association Marie-Louise von Franz & Carl Gustav Jung (Volume 3 – Juillet 2021).

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Jean-Pierre Robert

Jean-Pierre Robert, fondateur du présent site, assure la mise en ligne des contenus. Il est le rédacteur de plusieurs articles, présentation d’ouvrages, entretiens et assure la mise en page du site.

Il a coanimé des séminaires de formation en binôme avec Chantal Armouet de 2017 à 2023.

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