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Banque de rêves : page 1

Les rêves ci-dessous ont été collectés dans le cadre du projet de recueil de rêves lancé au mois d’avril 2020.

Voir les rêves les plus récents ou revenir à la liste des rêves collectés.

Il y a quelque chose de vivant dans la mort

Rêve daté du 15/04/2020 – Identifiant W12FFA

Il est dit qu’il y a quelque chose de vivant dans la mort ! Cela prend l’apparence d’un longue mèche de cheveux clairs, comme une queue de cheval d’environ 80 cm.

Il est dit aussi qu’il faut s’en occuper ! En fond de tout cela il y a la présence d’un ami récemment décédé, présent mais pas visible.

La rêveuse a perdu un ami, elle ressent durant le rêve de la tranquillité et au réveil de l’apaisement.


Elle rêve de son ex-mari

Rêve daté du 20/04/2020 – Identifiant OXT1CE

Je rêve de mon ex-mari depuis 3 semaines, chaque nuit. Je le vois triste, tourmenté, déprimé …

La rêveuse dit ressentir tristesse et angoisse durant ses rêves. Au réveil elle est profondément triste.


La maison du rêve

Rêve daté du 24/04/2020 – Identifiant DS118D

Je suis dans une grande forêt, comme si je me trouvais dans les îles Marquises. En lisière je vois une petite maison en bois. En m’approchant apparaît une bannière « La maison du rêve ».

La rêveuse a découvert la banque des rêves il y a quelques jours, durant le rêve elle est surprise et heureuse et au réveil elle établit un lien avec la banque des rêves.


Sur un chantier de fouilles archéologiques

Rêve daté du 23/04/2020 – Identifiant GM4RE6

Nous sommes en Afrique sur un chantier de fouilles archéologiques. Mais il y a à côté de nous deux personnes « dérangées ». Ils sont très inquiets, paumés, méfiants. Ils attendent des coups de fil, mais qui n’arrivent pas.

Un soir l’un disparaît que l’on ne retrouve jamais. L’autre est encore plus perdu. Et quelqu’un (famille, membre du groupe ?) prend l’habitude de lui passer au moins deux fois par jour de très rapides appels.

J’en discute avec une collègue alors qu’il vient d’en recevoir un. Elle me dit : « C’est un peu lourd (je ne comprends pas pourquoi), mais il faut le faire. Ça lui permet de ne pas mourir ».

Le rêveur, confiné, indique que son rêve lui a paru assez étrange. Durant le rêve il a ressenti un besoin d’aider, de partager. Au réveil il a du mal à sortir de l’atmosphère du rêve tellement celui-ci est prégnant et réaliste.


Méditer c’est descendre en fœtus

Rêve daté du 13/04/2020 – Identifiant FD12T4

Je me rends à une conférence. Je suis alors assise à une table où sont installés une femme et le conférencier.

Je vois que la femme prend des notes en biologie. Je suis étonnée pourquoi étudier la biologie ? Elle me répond : « Méditer c’est descendre dans le fœtus ».

Surprise j’imagine les liens qu’il peut y avoir entre l’organique et le grand Tout.

Puis je vois un immense aquarium dans lequel une femme poisson nage très librement. L’eau est de couleur nuit étoilée.

La rêveuse, familière du monde des rêves, indique que « cet organique » est une découverte un peu déstabilisante. Elle ajoute que la femme poisson, c’est un bonheur.

Elle se réveille surprise car elle doit méditer avec un groupe deux jours plus tard.


Je m’enflamme

Rêve daté du 16/04/2020 – Identifiant DBAL77

J’ai rêvé sous forme de dessin. J’étais super grande avec plein de gens tout petits autour de moi. Mais pas de sentiment de
supériorité. Plutôt « loin ».

Les gens autour de moi étaient des gens du passé : sœurs parents grands parents … Beaucoup de membres de ma famille, parfois disparus. Des ex amis. Des ex tout courts …

Et moi je m’arrachais le cœur. Qui avait vraiment la forme d’un ♥. Et je voulais leur donner. Mais eux avec masque et gants faisaient les gestes barrières, me repoussaient.

Au bout d’un moment j’étais super fatiguée et triste. J’ai commencé à m’enflammer par le bas. Puis je suis tombée en arrière. En flammes. Triste mais soulagée.

Et là ma fille m’a réveillée car je pleurais dans mon sommeil.

La rêveuse, en plein confinement, éprouve une profonde tristesse pendant et après le rêve.


Une ville vidée de ses habitants

Rêve daté du 03/04/2020 – Identifiant 48YWP6

Nous sommes deux, assez âgés, dans une ville vide superbe, faite de maisons tout en marbre gris très clair, avec des frontons triangulaires comme un temple grec, faisant penser aux tribunaux de province… mais comme vidée de ses habitants. Personne.

On ne nous ouvre nulle part. Nous roulons tout doucement. Il fait gris, pas un souffle de vent. Nous arrivons devant une grande maison à double frontons avec une grande porte cloutée. Je vais voir et je reviens très calme, alors que je n’ai vu personne et qu’il n’y a aucune inscription, et je dis : « Ils n’ont pas voulu m’ouvrir. C’est la morgue ».

Le rêveur vit mal le confinement. Il ressent durant le rêve un calme étrange.

Au réveil, curieusement, il très serein, apaisé.


Chouette d’Athéna

Rêve daté du 13/avril/2020 – Identifiant HS52M4

À une époque indéterminée mais ancienne, vêtus de longues tuniques-combinaisons blanches, nous sommes en exploration dans des souterrains, deux adultes et un adolescent.

Je trouve à droite un couloir inconnu. La galerie, assez haute, parfaitement construite en pierres appareillées, monte légèrement alors que le plafond s’abaisse peu à peu. J’y vais avec l’autre adulte. Au bout le plafond est à environ deux mètres, le couloir s’est resserré, un coude à gauche et une « chambre » assez petite. « Qu’est-ce que c’est ? » dit-il. Je lui réponds que c’est grec car une superbe grande chouette d’Athéna, en relief, en tout point semblable aux drachmes antiques, orne le mur en face de l’entrée, nous fixant de ses yeux ronds.

Nous sommes très émus, dans une ambiance quasi mystique. Nous retournons très retournés. Je dis alors au jeune : « C’est très important pour toi. Je t’emmène voir, tu ne connaitras ça qu’une fois dans ta vie », et je prends une torche, l’amène dans la chambre. Il pleure.

Le rêveur pratique la spéléologie. Il ressent son rêve comme très émouvant, presque religieux.

Il se réveille très « touché », mais le rêve lui paraît si naturel qu’il manque de le laisser s’évaporer de sa mémoire. Sans tarder il le note.

CC BY Marie-Lan Nguyen


Prisonnier d’une secte

Rêve daté du 13/04/2020 – Identifiant XK4NR6

Je sais que je me trouve prisonnier d’une secte. Je suis debout dans un lieu qui ressemble à une salle d’opération où il y a plusieurs chirurgiens habillés avec des blouses bleues. L’un d’entre eux est devant moi, avec à la main, une sorte de pince en métal bizarre. Alignés le long d’un mur en hauteur, je vois des sacs en plastique blancs fixés à des crochets dans le mur, avec à l’intérieur de chaque sac un corps humain recroquevillé sur lui-même. Je comprends alors que si je me laisse faire par ces chirurgiens, je vais finir comme ces personnes.

Suite du rêve ...

Je contourne alors la personne en face de moi et me dirige vers la première porte que je trouve pour quitter ce lieu. J’ouvre la porte, ne sachant pas ce qu’il y a derrière car je ne connais pas cet endroit. C’est un ascenseur. Je rentre dedans et appuie sur le bouton indiquant vers le bas. L’ascenseur descend, s’arrête et la porte s’ouvre. Je sors et me trouve alors dans un souterrain faiblement éclairé. Il s’agit d’une sorte de plateforme où des trains arrivent et repartent.

Je distingue trois différents tunnels sombres dont les plafonds sont en forme arrondie. Il y a du monde partout. Des hommes et des femmes, habillés pour la plupart en tenue de travail bleu qui vont vers les wagons des trains et d’autres hommes qui leurs indiquent vers où ils doivent s’orienter. La plupart des femmes portent un bandeau autour de la tête.

Les gens semblent vides, absents, éteints, soumis aux hommes leur indiquant leurs chemins. Les wagons ne comportent qu’un plancher en bois et les gens s’assoient de chaque côté avec leurs jambes pendant dans le vide.

Je monte alors, sans me faire remarquer, dans l’un de ces wagons, je m’assois entre deux personnes et le convoi démarre. Il s’engage dans un tunnel sombre. Puis à un moment, avant de sortir du tunnel, je distingue un petit espace creusé dans le mur. J’en profite pour sauter du wagon et aller me cacher dans cet espace derrière des racks. Ce sont des sortes de missiles qui sont posés sur les racks.

Je constate qu’une autre personne du wagon vient se cacher avec moi dans cet espace. Je ne vois jamais son visage mais comprends qu’elle aussi cherche à s’évader. Une patrouille de soldats armés passent devant notre cachette entre les wagons et le mur. Ils ne nous remarquent pas.

Quand il n’y a plus aucun mouvement, sans rien dire, mon collègue sort du tunnel et immédiatement sur la droite, se met à grimper avec les mains, un mur rocheux. C’est très vertical et il y a de la végétation le long de la roche à laquelle on peut s’accrocher. La montée est difficile et mon compagnon d’évasion est devant moi. Arrivé en haut, je découvre, tout autour, un paysage de collines verdoyantes s’étendant jusqu’à perte de vue. Mon camarade est assis et regarde le paysage.

Il n’y a aucun chemin visible et on ne sait pas par où aller. Je constate que quelqu’un nous a suivi dans la montée. Il est habillé avec un pullover et a un visage très fermé, froid et déterminé. Je pense alors qu’il veut nous rattraper et nous veut du mal.

Lorsqu’il arrive en haut de la colline, j’enlève une de ses mains de la roche pour le faire tomber en bas. Il redescend de deux ou trois mètres puis remonte calmement ne disant rien. Arrivé de nouveau à ma hauteur, je saisis sa tête et la tourne brutalement sur le côté pour lui briser la nuque. il tombe alors beaucoup plus bas et je ne le vois plus. Mon rêve s’arrête là. Je me réveille.

Le rêveur ressent de la peur durant son rêve. La première scène l’effraie beaucoup et la deuxième aussi, mais moins que la première. L’ambiance générale est profondément pesante, avec un ressenti d’enfermement.

Ce rêve est plus long que les rêves que note généralement le rêveur. Il l’a noté à une heure inhabituelle, tôt dans la nuit (4h du matin) et ne voit pas de lien avec son vécu personnel. Il se rendort sans difficulté.

Le rêveur pense qu’il a éliminé une personne, en fin de rêve, alors qu’elle aurait peut-être eu des choses à lui indiquer pour qu’il puisse poursuive sa quête.


Un grand serpent vert

Rêve daté du 10/02/2020 – Identifiant C2TG9P

Un grand serpent vert (de la taille d’un python), venu de nulle part, s’est déposé devant moi, à quelques mètres. Enroulé sur lui même sur sa partie inférieure. Sa tête est une tête d’oiseau, comme celle d’une autruche contemplative.

Un inconnu essaie de dérouler sa partie inférieure posée sur le sol, en vain. J’ai un peu peur.

Instantanément le serpent est entré dans l’intérieur de la montagne comme s’il pénétrait dans un tunnel en face et de moi et à ma gauche, sans que je le vois, mais je le sais.

Au sommet de la montagne, je suis debout, je sens que je suis sur une falaise infinie, j’ai un peu peur. Mais je suis rassuré au moment où je vois que mes pieds sont bien posés sur une tablier de pont en béton d’une largeur d’environ 70 cm. Je peux donc circuler librement. Je suis donc en paix.

Le rêveur est marocain, il a trouvé son chemin spirituel grâce à l’œuvre de Jung.

Il ressent durant le rêve que la couleur verte du serpent est claire, belle, sereine, printanière.

Il établit un lien entre le serpent de son rêve et Glycon, l’oracle-serpent de la fertilité, qu’il découvre par hasard 2 mois après son rêve.

Wikipedia : Glycon, l’oracle serpent


Une deuxième maternité

Rêve daté du 14/04/2020 – Identifiant DQ6ML8

J’accouche seule et sans difficulté – il y a du monde autour, cela me rassure mais je n’ai pas besoin d’eux – de deux enfants jumeaux, un garçon et une fille. Imbriqués dans le ventre, ils prennent leur autonomie à la naissance. Le garçon est plein d’énergie dynamique, rieur, la fille est déjà un peu plus grande, très éveillée, elle parle déjà. Je remets mon corps en état en lissant le ventre et les jambes par un auto massage vigoureux.

Je souhaite me rendre à ma séance de yoga, mais passe vite chez ma voisine pour lui présenter les deux nouveaux-nés. Je suis un peu pressée, j’en échappe un qui se cogne un peu la tête, mais je la lui frotte rapidement et il va tout de suite mieux.

Ma mère, mon père et le père de l’enfant sont là pour les garder pendant ma séance de yoga, mais finalement, je juge qu’il vaut mieux que je reste avec eux, j’aurai le temps pour le Yoga.

Je pense au fait que j’aurai 70 ans quand ils en auront 20, mais ce n’est pas si grave, je serai encore jeune et en forme, et ils sont très autonomes, ils n’ont pas pleuré depuis leur naissance, juste ri et parlé, ce sont de délicieux compagnons.

Je me dis que j’ai déjà deux filles de ma première vie, cela me semble équilibré d’avoir maintenant une fille et un garçon.

La rêveuse est en phase de reconstruction après avoir été victime d’un groupe de personnes qui sont un véritable « noyau pervers », dans une collectivité publique. Elle vit plutôt bien la période de confinement (avril 2020) qui lui permet d’approfondir son introspection mais elle a ressenti une nouvelle crise d’angoisse après l’annonce de sa prolongation et le sentiment d’incertitude général. Le rêve est noté la nuit suivante.

Durant le rêve elle se sent vraiment très bien, très apaisée, dans la plénitude. Elle n’a plus peur, ne dépend plus de personne et personne ne dépend d’elle.

Au réveil elle ressent du bien-être, de la force. Énergie et apaisement sont au rendez-vous. Ce rêve compense l’angoisse ressentie à l’annonce de la prolongation du confinement.


Je vole et je nage dans une atmosphère riche de plaisir

Rêve daté du 08/04/2020 – Identifiant OCX8U6

Je peux voler, sans ailes et facilement. Il fait nuit, je suis à côté d’un grand bâtiment type hôtel tropical avec des couloirs extérieurs. J’apprends, sans savoir comment, que des « voyous » se sont évadés de prison. Je vois dans la rue deux types armés d’un pistolet. Une lanière les rattache l’un à l’autre par le cou.

Suite du rêve ...

Mon réflexe est d’aller vers eux. Du haut du bâtiment je les rejoins en volant à toute vitesse, tête vers le bas. Arrivée à leur côté, ils me voient et j’ai peur qu’ils me tirent dessus et éprouve un grand sentiment d’inquiétude. Je fais marche arrière, mais avec difficultés, sans arriver à accélérer. Je leur dis que « je pourrais leur apprendre à voler dans les airs » et ainsi je me montre bienveillante et je souhaite établir la confiance. Ces deux personnages semblent agressifs et méfiants à ce moment là, mais ils ne me tirent pas dessus.

Je les rencontre à nouveau dans le couloir du bâtiment, il fait toujours nuit. J’observe qu’ils sont détachés, assis par terre, les colliers et les armes posés au sol. Je ressens que leur comportement est devenu paisible, je leur parle.

Je ne sais pas comment s’est faite la transition, mais je me retrouve en plein jour, je vole à nouveau et je reconnais l’île Saint-Martin, je suis au-dessus d’une baie, au sommet d’une falaise très haute qui surplombe une eau turquoise. Je me rends compte que je peux voler jusqu’à l’île voisine d’Anguilla, et je fais un aller/retour.

Je me retrouve à nouveau à Saint-Martin, l’eau de la mer et la côte sont magnifiques. Je croise un bateau avec une immense voile blanche « 3D », sorte de voile pneumatique que je n’ai jamais vue, dans laquelle il y a des sortes de balcons sans balustrade, certains sont occupés par des personnes qui occupent la voile géante.

Je me rends sur un de ces balcons et je décide de plonger dans l’eau, malgré la hauteur. J’arrive dans l’eau et je nage aussi vite que je pouvais voler, mais là, j’utilise des mouvements de nage pour me propulser, j’explore à vitesse variable, et j’ai le sentiment d’aller loin, je croise quelques poissons.

Je rencontre un nageur, qui nage comme moi, sans presque ne jamais reprendre notre souffle. Je passe un moment avec lui, nous nageons et visitons les fonds marins, nous nous approchons d’une sorte de parc aquatique où il y a plusieurs bateaux de plaisance et un peu de monde. Je n’ai pas envie d’y rester.

Je ne sais pas comment, mais je m’endors et je me réveille le bas du corps dans l’eau, le torse et la tête sur un rebord blanc, une sorte de plateforme de 2m², fixée dans une falaise. On dirait que le niveau de la mer est monté presque au sommet de cette falaise. Le soleil tape.

Un homme est couché sur cette plateforme et se réveille également, il me propose à manger, j’accepte, il me donne un bocal en verre vide et me propose de faire un mélange, au choix : farine, sucre, sel et cacao pur, présentés dans des bocaux en verre.

Je fais un mélange farine, eau de mer, sucre et cacao. Je me rends compte que ces ingrédients sont utiles et suffisants d’un point de vue nutritionnel, et que l’eau de mer étant salée, je n’ajoute pas de sel. La personne avec qui j’ai nagé arrive, il me cherchait, et je lui propose de manger le mélange que j’ai préparé dans mon bocal, qu’il accepte. Je me retrouve avec les 2 hommes qui ne se connaissent pas.

Je vois du haut de la falaise, alors que le niveau de l’eau est redescendu de plusieurs dizaines de mètres et que je suis toujours avec les 2 hommes, un pêcheur installé sur une plateforme en bois qui flotte sur l’eau. Il attrape un poisson avec un fil et un hameçon car il a besoin de se nourrir.

Le pêcheur ne voit pas plusieurs dauphins qui chahutent autour, qui eux aussi cherchent à se nourrir. C’est le moment où je décide d’intervenir, empreinte d’un sentiment d’inquiétude, je m’envole pour aller voir si tout va bien. Vu du ciel, je vois les dauphins au nombre de 6 ou 7, ils sont « énormes », tous adultes.

Je sauve le petit poisson, d’une taille de 20 ou 30cm, et évite que les dauphins ne le mangent, il est accroché à un hameçon. Je m’envole a nouveau et admire les dauphins depuis le ciel, d’une hauteur d’environ 30m.

La rêveuse, qui vit en Martinique, découvre de beaux endroits avec beaucoup de plaisir, tout au long de ce rêve aux multiples transformations. Elle éprouve un vif intérêt pour tout ce qu’elle rencontre. Les moments d’anxiété n’ont pas duré et se sont transformés en sentiments positifs.

Au réveil elle souligne la qualité des souvenirs de ce rêve, la clarté des images. Le fait marquant était pour elle un sentiment d’espace et d’impesanteur, de déplacements agréables, rapides et maîtrisés. Le plus important pour elle, en fin de rêve, est de sauver le petit poisson.

Tout au long de ce rêve les figures masculines évoluent positivement, ainsi les voyages amènent la rêveuse à une meilleure identification d’elle-même.


Mise en sécurité d’un enfant

Rêve daté du 24/03/2020 – Identifiant 11NFP5

Je vois un enfant qui est confié à un cavalier, sorte de mousquetaire chargé de le mettre en sécurité auprès d’un homme vivant loin dans la montagne, il me semble.

Puis arrivent trois hommes, dont deux qui ressemblent à des moines guerriers, ils sont vêtus de sombre et demandent fermement à voir l’homme en question. Il leur est répondu qu’il n’est pas là, mais il faut alors les mener vers lui, et deux moines en bure grise les accompagnent, ou plutôt les suivent, vers la montagne, l’air perplexe.

Je suis la scène de derrière, vois le dos des hommes sombres, minces. En traversant un village, les deux semblent attentifs à la présence éventuelle d’enfants. Au loin, la montagne se distingue dans la pénombre avec une petite lumière. Puis nous nous retrouvons tous à table, sans l’enfant, le cavalier du début je crois semble ironique.

Tout au long du rêve, le rêveur sent une inquiétude sourde, un danger potentiel qu’il est possible de contenir. Au réveil il voit un lien entre ce rêve et les menaces qui planent collectivement , entre autres dans la période de confinement liée au Covid-19.


Présence et permanence du Bouddha

Rêve daté du 08/11/2019 – Identifiant AI85OQ

Le Bouddha est parti pour un moment de son lieu de méditation, il m’a croisé, c’est une personne que je connais. Je nettoie la poutre où il est assis, immobile la plupart du temps. Il est parti physiquement mais en fait il y a son corps éthérique visible et sa présence est toujours là sur cette poutre comme une aura.

Ce rêve survient au moment où la rêveuse crée un plancher dans un grenier qui lui demande de gros efforts de concentration. Elle éprouve une grande joie durant le rêve et au réveil, plongée dans la félicité.


De gros nuages noirs amoncelés

Rêve daté du 16/11/2018 – Identifiant 7ZEKG6

Je suis dans une vallée où en bas d’un flanc de montagne, et je veux aller chercher des affaires dans la voiture garée le long d’une route, que j’atteins en montant le flanc d’une colline très pentue et en passant acrobatiquement par dessus l’épaulement de la crête. Je vois alors de l’autre côté de très gros nuages noirs amoncelés, quand le temps du côté d’où je viens est clair.

Je me dis que la rencontre des deux va donner un phénomène de fortes pluies, auquel les gens du côté clair ne doivent pas s’attendre, comme cela s’est déjà produit. Je finis par passer difficilement du côté sombre et vais devoir traverser la route qui longe la crête derrière, où je vois arriver des phares de véhicules, certains descendants depuis la droite, d’autres montants depuis la gauche. Une voiture montant passe très vite, de justesse devant une camionnette descendant qui venait se garer de ce côté-ci de la route, et prend un chemin sur la droite.

Des vélos (5 ?) avec au moins une femme montent depuis la gauche, des phares de voitures s’annoncent des deux côtés. Je suis vigilant pour voir quand je pourrais traverser, les vélos contraignent les véhicules montants à ralentir, je me dis que je vais peut-être pouvoir y aller.

Durant le rêve l’action mobilise physiquement et mentalement le rêveur. Il se soucie de ceux qui ne voient pas les nuages arriver. Au réveil ce rêve lui apparaît comme majeur et l’amoncellement de nuages noirs l’interpelle. La rencontre du sombre et du clair peut déclencher une pluie salutaire.


Le rêveur converse avec une vache

Rêve daté du 12/03/2020 – Identifiant OGS62A

Je visite le corps de la ferme familiale qui comprend à la fois la partie habitation, le stockage de la nourriture, les outils et les animaux.

Je découvre une porte que je ne n’ai pas vue au premier regard, elle est située entre la cuisine et celle de la chambre parentale. J’ouvre celle-ci et je vois un premier chat, puis semble t’il un deuxième, qui chacun mangent une souris.

Ensuite, dans l’obscurité j’aperçois une belle vache de couleur noire et blanche avec deux petits veaux. L’un des deux est le sien, l’autre je ne sais pas.

Je décide de sortir cette vache pour la promener et qu’elle broute. Je vais pouvoir parler avec elle.

Le rêveur se réveille en éprouvant de la plénitude. Durant le rêve il était naturel pour lui de converser avec cette vache.


Elle offre un pain bio, complet

Rêve daté du 21/03/2020 – Identifiant QWN8ML

Je passe chez un marchand bio pour acheter un pain complet d’un kilo. Je décide de l’apporter dans une maison où je dois retrouver un groupe d’amis. J’arrive avec mon pain dans une cuisine où ont été déposés plusieurs pains de différentes formes. Il y en a aussi dans le cellier.

Je me sens un peu bête avec ce pain sur lequel je comptais pour faire plaisir à mes amis mais une voix bienveillante me dit : « Tu as eu raison de l’apporter  car le tien est complet. »

En pleine période de confinement, la rêveuse offre un pain complet, pensant faire la surprise à ses hôtes. Le pain ne manque pas, mais une voix lui dit que le sien est complet.


Résistance ou guerre civile

Rêve daté du 22/03/2020 – Identifiant A274TC

« C’est une période de résistance ou de guerre civile. Avec un camarade nous sommes à la fois poursuivis et poursuivants. Nous pénétrons dans une maison et nous trouvons l’homme que nous devons exécuter. Mais il est presque symbolique, et il n’a pas de visage. Mais le temps presse.

J’hésite mais mon acolyte attrape la victime que nous avons menottée sur un lit, la jette par terre sur le ventre entre le lit et le mur et, comme il se débat, le coince entre ses cuisses et lui tire à bout portant une balle dans la nuque. Du bruit, de la fumée, l’odeur de la poudre.

Je suis horrifié car c’est en même temps réellement lui et symboliquement moi qui tirons, et c’est aussi ma propre mort que je vois. »

Ce rêve a été ressenti bref, mais secouant. Au réveil le rêveur en est tout retourné.


Des filets de poisson cru

Rêve daté du 15/09/2019 – Identifiant H6ED45

Un homme apporte une assiette sur laquelle sont disposés en étoile des filets de poisson cru. Je lui dis qu’ils ont l’air beaux et bons et il répond qu’ils seraient bien meilleurs  s’ils passaient trois mois au froid avant d’être cuits et qu’il va les mettre au frigo. Moi, je pense que je veux en gouter un tout de suite.  Je le prends  et le mange cru. Il est délicieux !

La rêveuse est tout étonnée à son réveil qu’il faille mettre le poisson cru au frigo durant 3 mois et s’interroge sur le sens de ce rêve.


Guerre civile, démocrates contre républicains aux USA

Rêve daté du 10/03/2020 – Identifiant Z12C15

« On est en pleine Guerre Civile aux U.S.A, les Républicains devenus totalitaires tentent d’exterminer les Démocrates. Ce n’est que fuites, attaques terriblement violentes avec d’énormes machines-bulldozers-robots qui tentent d’avaler des foules entières.

La situation est très confuse, il fait nuit. Je suis avec quelqu’un (mon frère ?) et nous sommes traqués, car chefs d’un groupe de pointe (d’opposants). Il y a un problème de traîtres, et des isolés paumés que l’on ne peut guère aider… La fin est chaotique, dans un corps à corps dément de bruit et de fureur. [le rêveur se rendort et 3h plus tard note la suite de ce rêve]

… Je suis en discussion avec des membres de mon groupe dans un lieu obscur, humide, creusé dans le sol. Là, moins d’inquiétude. Épuisés, nous décidons d’aller nous reposer un peu… »

Le rêveur indique que son rêve a été ressenti comme très long. Il se réveille un peu sonné !


Pays de l’Est, totalitarisme

Rêve daté du 28/02/2020 – Identifiant RL51CT

« Je suis dans un pays de l’Est, période autour de la Seconde Guerre mondiale. C’est au moment de l’arrivée au pouvoir d’un régime totalitaire indéfini, sournois, à priori plutôt fasciste. C’est assez flou. Au début je suis avec plusieurs résistants. Les fachos sont arrivés. On distribue des armes et j’hérite d’un très beau fusil vert, très perfectionné. On me félicite.

Après, c’est très compliqué. Je me retrouve installé très haut, dans un arbre géant, pour tirer sur un défilé qui passe au dessous, et je sélectionne des cibles choisies. Un vrai carnage de personnages importants, gouverneurs, roi de Grèce, Hongrie, généraux…

J’arrive à m’enfuir et me planque dans un hôtel. Mais je dois tuer plein de collabos qui me reconnaissent. Finalement je passe dans le métro et sème mes poursuivants à une station en passant dans la rame d’en face dont la portière est juste en face grâce à une clef spéciale…. Je suis très content… »

Au réveil le rêveur est très étonné de se trouver dans une chambre tranquille.


Personnages masqués et inquiétants

Rêve daté du 20/02/2020 – Identifiant A66G22

« Nous sommes dans une sorte de colonie de vacances, quelque part au nord de la Bretagne. Âge fluctuant, très flou. Nous cherchons à nous échapper. Réfugiés chez des commerçants, nous devons nous enfuir à nouveau car nous reconnaissons un des méchants.

Nous finissons par arriver à vélo dans un genre de château en haut d’une longue allée. Nous regardons à l’intérieur à travers une fenêtre. C’est éclairé, très beau, mais vide, et les fenêtres de l’autre côté sont grandes ouvertes et le vent fait flotter de grands rideaux.

Derrière nous arrivent deux personnages masqués, très inquiétants. Nous repartons à vélo… et nous nous trouvons bloquer dans un cul de sac. Il y a à droite une maison sinistre. Nous avons peur…. »

Le rêveur se réveille un peu perdu.


Dans un wagon une femme m’interpelle

Rêve daté du 26/12/2019 – Identifiant BRT46P

« Je suis rentré seul dans un wagon de train et alors que j’allais m’asseoir devant une place libre, une femme accompagnée d’une autre personne m’interpelle en me disant qu’elle avait vue cette place en premier et que je n’avais pas à m’y asseoir.

Sentant l’agressivité de cette personne et n’ayant aucune envie de perdre de l’énergie inutilement, je ne m’y assois pas, et je descends de ce wagon pour aller dans le prochain wagon où il y a de nombreuses places de libre. Et en plus l’atmosphère ressentie est beaucoup plus agréable. »

Le rêveur a la sensation d’éprouver un grand calme, que rien ne peut le déstabiliser.


Un emploi dans une banque

Rêve daté du 07/02/2020 – Identifiant YCX9L1

Quelqu’un me dit que je devrais aller voir pour un travail possible dans la banque proche de chez moi. Il parait que la place est libre.

Quand j’arrive à la banque il y a derrière le guichet une dame bien en chair, très aimable, que j’ai l’impression d’avoir déjà vue. Elle me dit : « Je vous connais, je vous ai déjà reçue ».  Nous parlons  alors du travail. Il s’agit d’accueillir les gens et elle me dit que la place est pour moi, qu’elle me l’a gardée.

La rêveuse, qui a des difficultés pour trouver un emploi, reçoit ce rêve qu’elle sent comme positif.


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Ces rêves ont été collectés via le formulaire de collecte et ont fait l’objet d’un accord de publication. à partir du mois d’avril 2020.

Chaque rêve porte un identifiant unique. Dans tout article ou étude basés sur les rêves ci-dessous, il est nécessaire de préciser l’origine du rêve.

Vous devez noter l’identifiant du rêve accompagné de la mention « EFJ Banque de rêves » ou le lien vers le site https://www.cgjung.net/espace/reves


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