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Comment noter ses rêves ?

Pour beaucoup c’est loin d’être une évidence ! Aussi cet article vous donne des éléments pratiques autour de la notation des rêves.

 

Je ne rêve jamais…

Lors de nos séminaires, un assez grand nombre de personnes nous disent de « ne jamais rêver » ou s’ils en ont ils ne les notent pas. À l’opposé, d’autres rompues à cet exercice depuis de nombreuses années, n’ont aucune difficulté à le faire.

Pour ceux qui ne notent pas leurs rêves les arguments avancés sont les suivants :

  • nous ne voyons pas l’intérêt de le faire
  • c’est difficile de s’extraire du sommeil
  • nous craignons de ne pouvoir nous rendormir
  • nous ne voulons pas réveiller notre compagne ou notre compagnon

Le matériel pour noter ses rêves

Pour noter ses rêves il est nécessaire de tenir près de soi le matériel suivant :

  • un carnet de notation ou des feuilles volantes posées sur un support
  • un crayon ou un stylo
  • une lampe à faible luminosité

Une lampe à luminosité faible permet de se rendormir plus facilement après la notation du rêve et ne perturbe pas notre entourage.

A noter que les plus jeunes utilisent volontiers leur téléphone ou leur tablette. Il faut simplement, avant de s’endormir, veiller à baisser au maximum la luminosité de l’appareil.

D’autres, moins nombreux, enregistrent leurs rêves sur dictaphone.

La méthode de notation en abrégé fonctionne bien, à condition que la personne soit rompue à cette technique (prises de notes en réunion par exemple).

Quoi noter ?

Pour ne pas courir le risque de perdre irrémédiablement des passages importants de la vie nocturne, il est conseillé de ne pas attendre le réveil ou une heure plus tardive pour enregistrer ses rêves.

Un maximum de détails doit être noté. Ils donnent une coloration spécifique à chaque rêve et permettent une meilleure compréhension, et au final, une meilleure intégration de ceux-ci.

Résistance à noter ses rêves ?

Chaque rêveur, même parmi les plus aguerris  à l’écoute des rêves, éprouve par moment de la résistance pour noter des fragments de rêve. En particulier les plus banals, anodins, qui collent au réel comme « Je fais mes courses au supermarché »…

L’inconscient semble à ce moment-là nous ramener à une réalité plus « terre à terre » ou souligner un point pour lequel nous n’accordons pas suffisamment d’importance.

Premier niveau d’interprétation

Il n’est pas rare que dès le réveil apparaissent immédiatement des liens avec nos préoccupations du moment et qu’un début d’interprétation s’impose.

Les réactions sont immédiates : « Ah je n’avais pas pas vu ça ! », « Mais oui c’est évident ! », « Ce personnage m’angoisse, mais pourquoi apparaît-il ainsi ? »…

Ce moment participe à la phase d’interprétation des rêves, il est souvent involontaire, « Je ne peux m’empêcher d’y penser »…

Mise en forme du rêve

Il arrive que nous ayons un mal fou à relire les notes prises dans la nuit ou bien que plusieurs détails méritent d’être précisés. D’où la quasi-nécessité de retranscrire ses rêves, soit dans un carnet de rêves (celui utilisé lors de la notation sert uniquement de brouillon), soit sur l’ordinateur sous forme textuelle.

Des fautes mineures peuvent être corrigées dans la forme mais à la condition expresse de ne rien changer dans les données du rêve et d’être fidèle à la notation première.

C’est aussi l’occasion de préciser quel a été le ressenti durant le rêve et bien le distinguer du ressenti au moment du réveil. Différencier ces deux notions est très important.

Trop rêver ! ou pas assez …

Nous ne sommes pas maîtres de nos rêves. Simplement nous pouvons favoriser leur émergence dès lors que nous sommes à l’écoute de nous même.

Certains disent rêver beaucoup, se réveillent plusieurs fois dans la nuit pour les noter. Des limites doivent être posées car ils peuvent être envahissants… Le plus souvent, un travail d’interprétation qui se focalise sur un petit nombre de rêves auxquels il faut se tenir ralentit fortement l’activité onirique.

Interpréter ses rêves

Le rêveur est à la fois le mieux et le moins bien placé pour interpréter ses rêves. Mieux placé car c’est lui qui détient les clefs du rêve, qui peut explorer leur contexte. Moins bien placé car la plupart des rêves véhiculent des messages nouveaux … que le rêveur ne saisit pas.

Qui interprète les rêves ? Des personnes très différentes : psychiatres, psychanalystes, psychologues, interprètes de rêves…

Un même rêve peut recevoir plusieurs interprétations sans que nécessairement celles-ci s’opposent. Elles dépendent en grande partie de l’expérience de l’interprète de rêves et de son niveau personnel de développement. Nul ne peut conduire autrui au-delà du point qu’il a atteint !

Les interprètes qui s’appuient sur les éléments d’analyse développés par C.G. Jung sont ceux qui nous amènent le plus vers nos profondeurs. Ils ont à leur disposition une large palette de connaissances et « collent » au rêve dans ce qu’il dit, « avec la précision d’un laser ».

A quoi ressemble un rêve ?

Certains rêves sont courts, d’autres très longs. Leur intensité varie, parfois ils nous paraissent évidents et reprennent des scènes de la vie quotidienne, d’autres font appel à des scènes que l’on retrouve dans les contes et la mythologie.

Pour se faire une idée des rêves que l’on peut rencontrer, vous pouvez consulter La banque de rêves.


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