Le texte de Jung dans cette page est versifié et poétique, mis sous la forme de ce qu'il nomme des "Incantations". Ce passage exprime symboliquement la guérison du Dieu-mort, qui renaît et revivra sous une nouvelle forme.
Comme l'avait annoncé Nietzsche, "Dieu est mort"... Mais pour Jung un Dieu ancien de Mésopotamie, comme Izdubar, le Dieu Taureau blessé, peut et va renaître, après avoir séjourné dans un oeuf cosmique.
L'ambiance est panthéiste, et le serpent est un agent primordial de transformation générale des énergies.
Le texte des six vers du haut dit :
"Amen, tu es le Seigneur du commencement.
Amen, tu es l'étoile de l'Orient.
Amen, tu es la fleur qui fleurit au-dessus de toutes.
Amen, tu es le cerf qui jaillit de la forêt.
Amen, tu es le chant qui retentit au loin par-dessus l'eau.
Amen, tu es fin et commencement."
La mention en bas, "brahmanaspati" cite le nom d'un Dieu du
RIG-VéDA, X, 68-9, qui est le
"Seigneur des prières ou de l'adoration, et aussi un dieu de la lumière et du
feu".
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